ENCORE UN MENSONGE DU BASTION SOCIAL STRASBOURG
Ces derniers jours, avec l’actualité qu’on connaît*, les fachos du bastion social Strasbourg s’agitent autant qu’ils le peuvent face à la détresse de leur situation.
Après le coup des agents immobiliers, celui de « on ne connaît pas Thomas Beauffet » (leur trésorier), les nervis fascistes ont à nouveau menti, pour tenter de montrer qu’ils auraient la situation en main. Hier, ils se sont rendus à une quinzaine, accompagnés de la personne sans abri qu’ils prennent sans cesse en photo sur leur page facebook (5 fois en un mois, dégueulasse instrumentalisation de la misère) à la mairie de Strasbourg. Selon leur communiqué, ils auraient « obtenu un entretien avec un conseiller et représentant du maire » et qu’un « rendez-vous sera pris dans les prochains jours avec Robert [c.-à-.d. la personne sans abri], accompagné du Bastion Social Strasbourg » !
Voici la réalité : selon un conseiller municipal proche de l’affaire, devant le refus des agents d’accueil avec lesquels ils étaient très oppressants voire agressifs, les fachos sont montés d’eux-même dans les étages sans autorisation, ont discuté deux minutes dans un couloir avec une personne avant d’être interceptés par la police municipale, appelée par les agents d’accueil, qui les a raccompagné en bas.
La personne sans abri, en tant qu’ayant-droit, a été invitée à se rendre au service d’action sociale (procédure habituelle), évidemment sans la présence d’une quelconque personne du Bastion Social (il faut d’ailleurs une accréditation pour cela) !
Il est évidemment dramatique que certaines personnes dorment dans la rue pendant que d’autres accumulent toujours plus de profit sous le regard complice des pouvoirs publics ; à l’image d’un Macron, d’apparence toujours plus humaniste dans ses discours pendant que le gouvernement baisse les APL, supprime l’ISF, réduit l’imposition du capital.
Il est néanmoins urgent de combattre les vautours qui voudraient profiter de cette situation pour faire valoir leurs thèses identitaires. Le bastion social, dont les membres se définissent eux-même comme fascistes, tente de cacher son agenda politique sous le masque d’une soi-disant solidarité qui vise uniquement les blancs.
L’extrême-droite n’en a jamais eu que faire de la pauvreté, de la misère et du mal-logement tant qu’elle ne peut pas l’utiliser à son compte, et ce n’est pas les militants du bastion social qui vont faire mentir cette réalité : de vrais fachos qui posent avec trois paquets de pâtes et qui inondent leur page de selfies dès qu’ils donnent un sandwich à une personne sans-abri.
Photo : à droite avec son sandwich, Philippe Cavaleri, secrétaire du Bastion Social Strasbourg, condamné à du sursis pour une agression raciste autour du stade de la Meinau en 2008, et à de la prison ferme en 2010 pour violences.
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* Après une deuxième manifestation ayant rassemblé 600 personnes, de nombreux articles de journaux sur la question, et plusieurs documents sortis sur notre page montrant à quel point l’arcadia était un repère de fachos, on peut dire que les choses ne se passent pas exactement comme prévues pour eux.
Poussé par la pression de cette mobilisation large et unitaire, le conseil municipal a adopté à l’unanimité une motion de principe pour la fermeture de l’Arcadia et la dissolution du Bastion Social.